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SYLVIE AUVRAY - Galerie Municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine


  • GALERIE MUNICIPALE JEAN-COLLET 59, av. Guy-Môquet 94400 Vitry-sur-Seine (map)

Inciser le temps


Vernissage le 19 janvier à partir de 18h.

Carte Blanche à Alexandra Fau, commissaire d’expositions, critique d’art et enseignante en histoire de l’art, invitée pour son regard singulier sur la production picturale de ces cinquante dernières années.

Inciser le temps est une exposition collective avec les œuvres de Jean-Pierre Bertrand et Armand Jalut ; Jean-Michel Sanejouand et Benjamin Swaim ; Daniel Dezeuze et Sylvie Auvray ; Remi Zaugg et Mireille Blanc ; Martin Barré et Dominique Figarella ; Gilles Aillaud et Etienne Chambaud; Gérard Schlosser et Nina Childress ; Catherine Viollet et Florence Reymond ; Roland Flexner et Julien Carreyn ; Frédéric Pardo et Christian Hidaka.

Alexandra Fau imagine à la Galerie municipale Jean-Collet des « combinaisons » d’artistes de générations distinctes sur le modèle de celles réalisée pour l’exposition La peinture française contemporaine, combinaisons de l’histoire, en 2012 au musée d’art contemporain de Perm en Russie.

L’exposition invite à la collusion des époques au sein d’un médium durement éprouvé depuis les années 1960, la peinture. Il s’agit ici de recréer des « familles » de peintres qui coïncident par leur approche, leur exigence vis-à-vis du réel, ou bien au contraire, par leurs envolées psychédéliques. Aucune règle précise ne vient réguler ce petit jeu de correspondances. Seul le plaisir de se laisser happer par ces mondes peints qui trouvent d’étranges résonnances chez la plus jeune génération.

Inciser le temps s’affranchit des conventions pour dresser un panorama élargi de la peinture contemporaine, révélateur de la diversité des pratiques, des réflexions et des positionnements. Qu’est-ce que signifie agir comme un peintre ? ou se penser peintre ? D’une toile à l’autre, le jeu des matières, le brouillage des repères de la représentation, les correspondances formelles, esthétiques ou conceptuelles suscitent les interrogations.

Le spectateur est amené à «entrer dans un point de vue, comme on sympathise. La perception est participation»1 . Et le tableau redevient un objet porteur de pensée.

1. David Lapoujade, Les existences moindres, Les éditions de Minuit, 2017, p 40.